A sad girl diary https://lynapainer.journalintime.com/ J'aurais aimé mettre dernière fois que j'ai fumé/pris de la drogue, mais j'ai pas arrêter donc bon... fr 2017-05-27T11:58:57+02:00 https://lynapainer.journalintime.com/I-can-t-love-someone I can't love someone J'étais là, assise. Je voyais bien, ces signes qui ne trompent pas. Tentative d'approche, rapprochement physique. J'aurais pu me laisser aller, mais je ne pouvais pas, j'étais défoncée. Et il était bourré. On aurait regretté. J'aurais pu essayer de tout oublier pour quelques instants, juste le temps d'une soirée. Mais comment faire pour accepter d'être aimé, lorsqu'on se déteste au point d'en crever ? J’étais là, assise. Je voyais bien, ces signes qui ne trompent pas. Tentative d’approche, rapprochement physique. J’aurais pu me laisser aller, mais je ne pouvais pas, j’étais défoncée. Et il était bourré. On aurait regretté. J’aurais pu essayer de tout oublier pour quelques instants, juste le temps d’une soirée. Mais comment faire pour accepter d’être aimé, lorsqu’on se déteste au point d’en crever ?

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2017-05-27T11:58:57+02:00
https://lynapainer.journalintime.com/This-choice This choice... J'étais là, les cheveux au vent, le contact de ma peau avec l'air frais du crépuscule, les jambes balançant dans le vide. Mes yeux restaient posés sur la ville qui, de là où j'étais, paraissait si petite. Mes mains tremblaient, de peur peut-être, ou d'adrénaline. Quelques dizaines, ou bien centaines de mètre plus bas serait probablement mon tombeau dans quelques années, quelques jours, ou peut-être même quelques minutes. Paralysée par la peur de faire un choix, la décision la plus importante que l'on peut se poser tout les jours, ou bien jamais. Je restais assise en J’étais là, les cheveux au vent, le contact de ma peau avec l’air frais du crépuscule, les jambes balançant dans le vide. Mes yeux restaient posés sur la ville qui, de là où j’étais, paraissait si petite. Mes mains tremblaient, de peur peut-être, ou d’adrénaline.

Quelques dizaines, ou bien centaines de mètre plus bas serait probablement mon tombeau dans quelques années, quelques jours, ou peut-être même quelques minutes. Paralysée par la peur de faire un choix, la décision la plus importante que l’on peut se poser tout les jours, ou bien jamais. Je restais assise en réfléchissant.

Perdue dans un univers bien trop grand pour une personne telle que moi, au milieu de cette foule de gens marchant sans arrêt, comme si la vie n’était que la même journée à chaque fois. Et la nuit, le seul moment où les gens biens dorment, tous, comme des robots à l’arrêt. Et les autres, déviants, sont comme moi, dehors à réfléchir au sens profond de sa misérable vie, ou bloqués dans l’écran d’un ordinateur, coincé dans les jeux-vidéos, ou encore pratiquant des activités illicites : vol, crime, viol, deal… délinquance de la jeunesse de nos jours.

Et si le monde n’était en faite pas fait pour nous ? Nous sommes nés, mais personne ne nous à demandé notre avis. Et si maintenant, on pouvait choisir ? Abréger nos souffrances morales ?

Je pourrais sauter, ou bien continuer à vivre dans ce monde sans espoirs, sans vie.

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2017-05-25T23:15:00+02:00
https://lynapainer.journalintime.com/Stop-it-please Stop it please... Toujours la même heure, toujours le même lieu, toujours les même gens. Devoir tout affronter, surmonter sa haine de soi-même pour arriver à les regarder dans les yeux. Détester tout le monde et personne en même temps. Une douleur vive dans l'épaule gauche, ça recommence. Il me tape sans raison. Il dit que ''c'est juste pour rire, c'est pas méchant''. Ou ''elle m'énerve aussi à pas réagir''. Ce n'est pas parce que je ne dis rien que tu peux recommencer. Si tu savais à quel point je me sens mal. J'ai peur de chaque geste que je fais, chaque mouvement, chaque parole. Et si je Toujours la même heure, toujours le même lieu, toujours les même gens. Devoir tout affronter, surmonter sa haine de soi-même pour arriver à les regarder dans les yeux. Détester tout le monde et personne en même temps.

Une douleur vive dans l’épaule gauche, ça recommence. Il me tape sans raison. Il dit que ''c’est juste pour rire, c’est pas méchant''. Ou ''elle m’énerve aussi à pas réagir''. Ce n’est pas parce que je ne dis rien que tu peux recommencer.

Si tu savais à quel point je me sens mal. J’ai peur de chaque geste que je fais, chaque mouvement, chaque parole. Et si je n’étais pas à la hauteur ? Si je n’avais pas le niveau de la société de nos jours ? Tant de remises en question, tant de peur d’affronter chaque jour.

Toutes ces personnes qui défilent devant nous, ne se souciant pas de la personne à côté, focalisé seulement sur elle-même. Comme si le monde entier était contre nous.

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2017-05-22T19:20:00+02:00
https://lynapainer.journalintime.com/HighLife HighLife Je suis là, dans mon lit, écoutant de la musique. Je pense à tout, et à rien. Je ne ressens pas de joie, pas de peur, pas de pleurs. Juste ce sentiment de vide, ancré au plus profond de moi, que j'arrive à cacher, mais qui ne part jamais. J'ouvre les yeux et me redresse, je me demande ce que je fais là, dans ce monde. Je sens les larmes monter, mais je veux être forte, alors elle partent, comme d'habitude. Je tourne la tête et me vois dans la glace, la peau pâle, les yeux rouges, les cheveux ébouriffés... Alors j'ouvre mon sac, sors du tabac, des feuilles, de la beuh, et tout Je suis là, dans mon lit, écoutant de la musique. Je pense à tout, et à rien. Je ne ressens pas de joie, pas de peur, pas de pleurs. Juste ce sentiment de vide, ancré au plus profond de moi, que j’arrive à cacher, mais qui ne part jamais.

J’ouvre les yeux et me redresse, je me demande ce que je fais là, dans ce monde. Je sens les larmes monter, mais je veux être forte, alors elle partent, comme d’habitude. Je tourne la tête et me vois dans la glace, la peau pâle, les yeux rouges, les cheveux ébouriffés…

Alors j’ouvre mon sac, sors du tabac, des feuilles, de la beuh, et tout ce qui va avec. Je roule un joint, puis deux, puis trois. Je bois dans la bouteille cachée sous mon lit, puis fume les joints que j’ai fais. Je me repose sur mon lit, toujours avec la musique.

Le monde tourne, c’est beau, c’est le seul moment où j’arrive à me sentir bien. Comme si, j’étais finalement quelque chose dans l’univers, mais rien en même temps, quelque chose d’insignifiant, mais tout de même important. Tout les sentiments sont amplifiés, le froid, le chaud, la peur, l’euphorie, le bien-être, le désespoir. Je ferme les yeux et me sens porté, je me sens légère, comme si je volais, partais enfin de ce monde que j’ai toujours détesté.

Comme si je mourrais dans un flot de soulagement et de douceur.

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2017-05-21T18:23:26+02:00