This choice...
J’étais là, les cheveux au vent, le contact de ma peau avec l’air frais du crépuscule, les jambes balançant dans le vide. Mes yeux restaient posés sur la ville qui, de là où j’étais, paraissait si petite. Mes mains tremblaient, de peur peut-être, ou d’adrénaline.
Quelques dizaines, ou bien centaines de mètre plus bas serait probablement mon tombeau dans quelques années, quelques jours, ou peut-être même quelques minutes. Paralysée par la peur de faire un choix, la décision la plus importante que l’on peut se poser tout les jours, ou bien jamais. Je restais assise en réfléchissant.
Perdue dans un univers bien trop grand pour une personne telle que moi, au milieu de cette foule de gens marchant sans arrêt, comme si la vie n’était que la même journée à chaque fois. Et la nuit, le seul moment où les gens biens dorment, tous, comme des robots à l’arrêt. Et les autres, déviants, sont comme moi, dehors à réfléchir au sens profond de sa misérable vie, ou bloqués dans l’écran d’un ordinateur, coincé dans les jeux-vidéos, ou encore pratiquant des activités illicites : vol, crime, viol, deal… délinquance de la jeunesse de nos jours.
Et si le monde n’était en faite pas fait pour nous ? Nous sommes nés, mais personne ne nous à demandé notre avis. Et si maintenant, on pouvait choisir ? Abréger nos souffrances morales ?
Je pourrais sauter, ou bien continuer à vivre dans ce monde sans espoirs, sans vie.